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Leader en infrastructures de mobilité

Le Pays Basque dispose d'importantes infrastructures de mobilité. Au sein de l'Union européenne, les indices du Pays Basque occupent les premières places, à la fois en densité de véhicules et de kilomètres de voies rapides, ainsi qu'en électrification des voies ferrées. (Note*)

Par emplacement et activité

La situation géostratégique du Pays Basque a fait que notre territoire ait été, durant des siècles, une zone de passage et une porte d'entrée, tant du point de vue continental que péninsulaire. Aujourd'hui, il supporte un important trafic des passagers et des marchandises qui circulent au sein de l'Union européenne. Son emplacement sur la côte atlantique et sa relative proximité par rapport aux ports de la Méditerranée facilitent la concentration sur notre territoire de nombreuses infrastructures et d'activités liées au transport et à la mobilité.

En outre, son importante activité industrielle, en grande partie d'exportation, ainsi que son niveau de vie élevé, ont facilité la construction d'infrastructures locales et l'essor des véhicules privés.

Parc automobile Image removed. Taux de véhicules individuels

 

Au Pays Basque circulent 579 véhicules pour 1.000 habitants, un indice similaire à la Grèce (580), la France (576), l'Allemagne (575) ou la Suisse (573), au-dessus de la moyenne européenne (27,538). Ce qui nous situe à la 10ème place du classement européen.

    Voies rapides Image removed. Densité du réseau autoroutier

 

La densité du réseau des voies rapides est également des plus élevées, puisque nous nous situons au 5ème rang dans le

classement européen, aux côtés de la Belgique (58 km), la Slovénie (38 km) ou l'Allemagne (35 km). Loin cependant de la moyenne européenne (15,6 km) ou des

indices d'autres pays comme l'Autriche (21 km), la France (17 km) ou le Royaume-Uni (15 km).

Électrification ferroviaire

L'électrification des voies ferrées a une longue histoire au Pays Basque. Nous sommes, en effet, l'un des territoires où l'indice d'électrification ferroviaire est le plus élevé et occupant la 6ème place dans le classement européen (41,61 km). Un indice similaire à celui de l'Autriche (44,86 km), de la République tchèque (40,68 km) et de l'Italie (39,52 km). D'autres pays nous dépassent cependant dans ce domaine : la Belgique (100,37 km), l'Allemagne (57,40 km) et les Pays-Bas (54,55 km).

Notes pour un territoire déstructuré

Ces indices, qui sont le reflet d'une société industrielle, mettent en évidence plusieurs aspects à considérer. D'une part, leur fonctionnalité, puisqu'ils obéissent dans une large mesure à l'axe européen et ne cherchent donc pas l'intégration de la totalité de notre territoire. Bien au contraire, ils témoignent de l'existence de vastes zones où ces services n'arrivent pas. D'autre part, l'important coût environnemental, dans la mesure où ils nous rendent dépendants des véhicules privés, qui empruntent les voies rapides, et très avides de ressources publiques, qu'il conviendrait de destiner à une mobilité plus durable et intégrée.

Remarque : ce texte, offert à titre purement divulgatif, vise à faciliter la lecture des données fournies. Il a été rédigé par l'équipe technique de Gaindegia et il ne reflète pas nécessairement l'opinion d'Udalbiltza.